Informations sur la prévention des risques naturels et technologiques (inondation, retrait-gonflement-argile-sismique)
les risques dans votre communeLa demande de reconnaissance de catastrophe naturelle
Certains événements peuvent faire d’objet, à la demande du maire de la commune impactée,
d’une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
"Sont considérés comme les effets des catastrophes naturelles, au sens du présent chapitre,
les dommages matériels directs non assurables ayant eu pour cause déterminante l’intensité
anormale d’un agent naturel, lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces
dommages n’ont pu empêcher leur survenance ou n’ont pu être prises."
Article L.125-1 du Code des assurances
Dans le département du Gers, les phénomènes pouvant faire l’objet d’une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle sont :
Attention : le phénomène vent cyclonique concerne uniquement des phénomène de vent de 145 km/ h en moyenne sur 10 minutes ou 215 km/ h en rafales Article L.122-7 du Code des assurances
Les biens sinistrés doivent obligatoirement être couverts par un contrat d’assurance "multirisques" avec l’option "catastrophe naturelle". Les phénomènes exclus :
Procédure de demande :
Le maire conserve les documents qu’il a reçus de ses administrés (éventuels courriers,
photos, ...), qu’il n’est pas nécessaire de joindre à sa demande.
La demande doit être faite dans un délai maximum de 18 mois après le début du phénomène
(par
exemple, une demande de reconnaissance pour un phénomène intervenu du 1er au 3 janvier 2017
devra être déposée avant le 1er juillet 2018).
La demande est recevable dès le premier bien sinistré. Le nombre de biens impactés n’a pas
d’incidence sur le sens de la décision qui sera prise, c’est l’intensité du phénomène qui
est prise en compte. Un administré peut se faire connaître auprès de sa mairie
postérieurement à la réception de la demande en préfecture, mais il doit faire une
déclaration auprès de son assurance dans les 5 jours suivant le sinistre .
La demande doit être complète, avec notamment la date et l’heure du phénomène et le nombre
de bâtiments endommagés.
La préfecture fait ensuite des demandes de rapports techniques (notamment rapport
météorologique auprès de Météo France) ;
C’est une commission interministérielle qui statut sur la demande (ministères de
l’Intérieur, de l’Économie et des finances, de l’action et des comptes publics). Après avis
de la commission, la décision est prise par arrêté interministériel publié au Journal
Officiel.
Le délai d’instruction des demandes est de plusieurs mois. Les demandes pour le phénomène
"sécheresse/réhydratation des sols" de l’année N, sont étudiées en milieu d’année N+1.
L’organisation mise en place dans le cadre du PCS permet de faire face à des situations très
diverses : catastrophes majeures atteignant fortement la population (personnes décédées ou
blessées, maisons détruites…), perturbations de la vie collective (interruption durable de
l’alimentation en eau potable ou en énergie, intempérie, canicule, épidémie…), accidents
plus courants (incendie, de la circulation…).
L’objectif du plan communal de sauvegarde est de se préparer préalablement en se formant, en
se dotant de modes d’organisation, d’outils techniques pour pouvoir faire face à tous ces
cas et éviter ainsi de basculer dans une crise. C’est pour cette raison que l’expression
“événement de sécurité civile” est utilisée dans ce document et non le terme “crise”.